Défendre le cosmopolitisme dans un champ de mines xénophobes

Les administrateurs actuels

Benoît SCHEUER Sociologue

Initiateur et Co-fondateur de l’Asbl « Prévention Génocides » renommée « Verbatims » en 2007.

Après plusieurs années comme enseignant et comme chercheur dans diverses universités, dont l’Université de Louvain, en 1986, il a fondé le centre de recherche en sociologie « Survey & Action » qu’il dirige toujours actuellement.
Cet institut de recherche est spécialisé dans les analyses sociétales. Ce centre a compté plus de 20 chercheurs. Depuis près de 30 ans, des centaines de rapports ont été produits dont une partie publiée dans la presse.

En 1999, après les errements et la faillite de la « Communauté internationale » qui a été totalement passive à Sarajevo, à Srebrenica et durant le génocide rwandais, Benoît Scheuer, spécialisé en sociologie des problématiques identitaires, a rassemblé plusieurs professeurs d’universités, des écrivains et des responsables de grandes ONGs humanitaires, pour fonder un institut : « Prévention Génocides » devenu Verbatims.

Marie STENBOCK-FERMOR Politologue et philosophe

Co-fondatrice de l’Asbl « Prévention Génocides » renommée « Verbatims » en 2007

Co-fondatrice et Administratrice du Centre de recherches Survey & Action SA, fondé en 1986. En tant que consultante senior, elle y a mené pendant 30 ans des études de terrain et des formations principalement concernant la gestion et la prévention des risques dans divers domaines : industriels, PME, santé, ressources humaines, conflits.

Pour Verbatims, elle a participé en 2010 et 2011 au projet « Élections et Questions Identitaires en RDC », puis entre 2013 et 2021 elle a mené une série de projets de prévention des conflits identitaires en Côte d’Ivoire. Elle est consultée par différentes Fédérations de la société civile d’Afrique de l’Ouest en vue de renforcer leur positionnement comme forces de propositions et actrices du contrôle citoyen de l’action publique.

Alexandre PYCKE Sociologue

Co-fondateur de l’Asbl « Prévention Génocides » renommée « Verbatims » en 2007

Sociologue de formation, il collabore avec l’Institut Survey & Action depuis sa création et participe à la création de « Prévention Génocides » renommée Verbatims dont il est devenu le Président du Conseil d’Administration en 2020.

En qualité de consultant en communication, il contribue à la mise en place de la stratégie de communication et à la communication de crise de nombreuses entreprises, de personnalités politiques et de cabinets ministériels. &

Soutien de personnalités

Depuis sa création, Prévention Génocides, devenu Verbatims en 2007,  a été activement soutenu par des personnalités telles que :

Jacky MORAEL  – 1959 – 2016 –
Ministre d’Etat belge.

Pierre MERTENS
Écrivain, ancien professeur de Droit international à l’Université Libre de Bruxelles.

Jean CORNIL
Écrivain, ancien Sénateur belge.

Georges DALLEMAGNE
Député Fédéral belge, Consultant-expert,  ancien Sénateur belge, ancien DG d’Handicap International et de Médecins sans Frontières Belgique.

Josy DUBIE
Ancien Sénateur belge, ex-grand reporter à la télévision belge et au PNUD.

Albert OUEDRAOGO
Professeur à l’Université de Ouagadougou – Burkina Faso, Président de l’association “Le Tocsin”.

Guy HAARSCHER
Philosophe, professeur émérite à l’Université Libre de Bruxelles.

Michel MOLITOR,
Sociologue, ancien vice-recteur de l’Université Catholique de Louvain.

Bob KABAMBA
Politologue, professeur à l’Université de Liège – Belgique.

Alex PARISEL
Ancien vice Président du CA de Médecins sans Frontières Belgique.

Gregory STANTON
Anthropologue, fondateur du réseau de la Campagne Internationale contre les Génocides, USA « Genocide Watch ».

Pierre GREGA
Sociologue, ex-chef de cabinet adjoint de la Coopération belge, expert indépendant.

Joëlle LIBERMAN
Sociologue, directrice de l’institut Egerie Research – Bruxelles.

Pourquoi s’appeler « VERBATIMS » ?

VERBATIM vient du latin « verbum » qui désigne un mot. Employé comme adverbe, il signifie « textuellement » ou « mot pour mot ». Employé comme nom commun, il désigne une citation textuelle, mot à mot d’une allocution, d’un discours ou d’une conversation.

Nous avons observé que partout dans le monde, AVANT le passage à l’acte violent vers une épuration identitaire (ethnique, religieuse, ethno- régionaliste ), il y a toujours d’abord des MOTS. Et il s’agit souvent des mêmes mots. Ces mots révèlent progressivement une idéologie qui se met en place. Cette idéologie qui fait l’apologie de la « pureté identitaire » va mobiliser et préparer au passage à l’acte violent, à l’épuration.

Notre travail de prévention de ces violences de masse consiste donc à repérer ces mots, à analyser les discours sociaux ambiants dans telle ou telle société, AVANT que la violence n’éclate.

Notre démarche consiste à étudier et interpréter les MOTS utilisés par les dirigeants, par les médias et par les gens.

Notre matière première, ce sont donc les mots et les discours sociaux.

Le nom « VERBATIMS » illustre bien notre méthode et notre philosophie.

Notre mission

Créée en 1999 par des sociologues ayant une longue expérience de terrain surtout en Afrique, notre organisation vise la prévention des conflits identitaires principalement par le biais de formations à l’analyse des discours sociaux, par l’échange sur les bonnes pratiques de gestion des risques de conflits identitaires et par l’appui à une dynamique de construction collective d’identités ouvertes.

Contexte de notre engagement

Le XXième siècle s’achevait dans de terribles violences de nature identitaires. Dès 1992 : Sarajevo est assiégée et bombardée, 1995 : massacre des musulmans à Srebrenica, 1994 : génocide au Rwanda, dès 1998 : épuration au Kosovo. Et de façon plus latente ou moins médiatisée : le Soudan, le Burundi, l’Algérie du Front Islamique du Salut, l’Egypte des Frères musulmans, etc. Le « plus jamais cela » proclamé après la Shoah recommençait, même au cœur de l’Europe.

Depuis 20 ans, les violences de nature identitaire se sont multipliées dans le monde. Persécutions et massacres des coptes en Egypte,  des Rohingyas en Birmanie, des Ouighours en Chine etc…

Le constat est toujours le même : la communauté internationale arrive toujours trop tard pour protéger les civils non-combattants. L’Histoire se répète.

Le coût de ces retards est exorbitant : des centaines de milliers de morts, des régions entières déstabilisées pour de longues périodes, le développement évidemment en panne, un coût financier très élevé – envoi de Casques bleus, etc.-.

 

Une question s’imposait : intervenir très en amont des violences est-il possible ?

Ce qui nous a réuni est l’intuition qu’il y a des éléments semblables dans les conditions d’apparition de ce qui peut conduire à des épurations ou à des génocides. Si ces causes communes existent, il est donc possible de les repérer avant que les drames ne se produisent et il est donc envisageable de penser et de pratiquer la prévention.